Claude Ponti
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"JUSTE UNE PETITE INTRO...

"J'essaie de faire en sorte que les enfants voient des allusions à ce qu'ils vont rencontrer ou à ce qu'ils vont connaître, plutôt que de les assommer avec ce qu'ils seraient censés connaître s'ils étaient cultivés, bien élevés, etc..." (Claude Ponti)

    Claude Ponti nous entraîne dans un monde labyrinthique et merveilleux où la famille et ses valeurs tiennent une place prépondérante. En effet, pour lui, les enfants ont besoin de leur famille pour être heureux.

    Ils sont amenés à grandir et pour cela, ils doivent s'engager dans une quête initiatique telle qu'on peut la rencontrer dans les contes traditionnels. Les enfants cherchent à comprendre le monde et les choses et pour cela, ils doivent puiser la force qu'ils ont en eux pour combattre leurs angoisses et terrasser les monstres.

    Les héros de Claude Ponti, comme les enfants, sont toujours en quête de quelque chose : Hipollène (L'arbre sans fin) de la maturité, Okilélé (Okilélé), du bonheur, Oups (Le Doudou méchant), de la sagesse, Mine (L'écoute-aux-portes) de la personne qui remettra en route les histoires.

"Le héros récurrent des récits pontiens est un exclu. Okilélé (incompris et martyrisé), Oum-Popotte (bouc émissaire), Mose et Azilise ("oubliés" par leurs parents) et le Nakakoué (chassé de son propre territoire) ; tous sauront triompher des obstacles et changer de statut. Crise, rupture, dépassement, les étapes sont les mêmes" (Claude Ponti, de Sophie Van der Linden. éd. être)

 

SUR L'AUTEUR

" J'ai commencé un livre pour ma fille qui allait naître, et le temps que je le fasse, elle était née." (Claude Ponti)

   Quand Adèle entre dans sa vie, Claude Ponti a 37 ans. Né en Lorraine, à Lunéville, le 22 novembre 1948, il a fait ses études de Lettres et d'Archéologie à Strasbourg et les Beaux-Arts d'Aix en Provence. Il vit à Paris depuis 1969. Peintre, il signe Ponticelli. Et publie des illustrations dans la presse (L'express, Le Monde, l'Evénement du Jeudi).

    L'artiste rêve d'un livre pour sa fille : un livre qu'il lui fabriquerait. Et le cadeau de naissance deviendra L'Album d'Adèle, publié en novembre 1986 aux Editions Gallimard.

    C'est le début de l'aventure pontienne et la création de multiples albums pour la jeunesse.

 

Les résumés

 

L’arbre sans fin 

Hippolène est contente : elle a chassé les glousses pour la première fois avec son papa. Mais l’arbre sans fin, dans lequel est construite sa maison, verse de discrètes larmes. Grand-mère est morte.

            Cachée dans sa maison secrète, Hippolène est si triste qu’elle se transforme en une lourde larme et tombe sur le sol. Après avoir échappé à Ortic, le monstre dévoreur d’enfants, grâce  à son immédiate transformation en pierre, elle poursuit son aventure grâce à une fleur fabuleuse qui lui permet d’entrer dans la racine de l’arbre sans fin. Elle y rencontre trois portes qui cherchent aussi la sortie.

Elle passe par l’une d’elle et se retrouve projetée dans l’univers. La voilà sur la planète des miroirs. Traverser le bon miroir, quelle doit choisir, la mène au palais des Moiselles- d’Egypte, d’où elle perçoit la chanson de son arbre. 

            Sur la route du retour, elle ne craint plus Ortic : elle est devenue brave, elle a grandi… Elle peut alors avoir une épuisette rien que pour elle et être coiffée comme une grande fille. Comme ses grand-mères avant elle, elle a trouvé son nouveau nom : ce sera Hipollène la Découvreuse.

 

 Le chien invisible  

Encore tout étourdi par un objet invisible lui ayant atterri sur le crâne, Oum-Popotte rentre chez lui et s’endort. Le lendemain matin, sur le chemin le menant à l’école, quelque chose d’étrange se produit : les passants se retrouvent éclaboussés alors qu’Oum-Popotte ne bouge pas. Une autre fois, , Lisabelle Zazenne trébuche sur rien et tombe. Un autre lendemain, c’est une espèce de tornade invisible encore qui bouleverse l’école pendant la classe.            

Oum-Popotte découvre que ce phénomène… c’est quelqu’un. Accusé d’être toujours présent lorsque se produisent ces étonnants phénomènes, Oum-Popotte demande conseil  à Ollie le hibou. « Donne-lui un nom » : voilà ce qu’il faut faire. Au cours de la nuit, après avoir réfléchi à l’intérieur de lui-même, il trouve le nom de celui qui est devenu malgré lui son compagnon : O u m - P l a t i c h o t t e !

Mais personne ne voulant croire que son nouvel ami est un chien invisible, Oum-Popotte décide d’offrir un fabuleux spectacle à tout le village. Emerveillés, les amis s’écrient : « C’est extraordinaire comme Oum-Popotte arrive à faire croire qu’il a un chien invisible. Quel magicien ! »

 

 Pétronille et ses 120 petits
  Après avoir affectueusement nourri ses 120 petits, Pétronille part chez l’épicier faire ses courses. Sur le chemin du retour, au milieu de la si belle forêt, elle rencontre Cafouillon qui la prend pour une souris verte. Après avoir été trempée dans l’huile puis dans l’eau, elle trouve un astucieux moyen de s’échapper et s’abrite de la pluie sous un dolmen si triste qu’il pleure. Heureux de cette rencontre avec Pétronille, les pierres du dolmen lui donnent un caillou. Elle repart dans la forêt, toujours pleine d’inattendu. Elle rencontre maintenant une madeleine qui pleure. Ses larmes forment un super océan géant.  

        Quelle surprise pour Pétronille quand elle se rend compte que dans cette madeleine se trouve Tartarin, un de ses fils, qui lui raconte les péripéties qui l’ont mené jusqu’à cet endroit.
           
Il faut faire vite pour aller libérer ses petits, prisonniers de Sagoinfre. Heureusement, Everest, le papa de cette grande famille, arrive en héros et aide sa femme à libérer leurs enfants. Perdus, ils retrouvent par un moyen incroyable le chemin de la maison. Heureux, les enfants offrent le soir même à leurs parents un superbe spectacle.

 
Okilélé    

  Différent de tous les autres membres de sa famille, à cause d’un nez en forme de trompe, Okilélé (entendez « Oh ! Qu’il est laid !) a du mal à s’en faire accepter.

Malgré tous ses efforts pour attirer la tendresse de sa famille, ses parents ont un jour, comble de l’horreur, emmuré leur fils sous l’évier, désirant ne plus jamais le revoir. Okilélé quitte alors la maison souterraine qu’il s’était fabriquée. Mais depuis son départ, la famille a basculé dans le malheur : leur maison s’est effondrée, leurs paroles dépassaient leurs pensées et ils ne faisaient que se disputer avec leurs enfants. 

Heureusement que le fils leur est revenu, après une longue quête d’identité, pendant laquelle il a trouvé réponse à ses questions. A force de patience et de perspicacité, il a appris le langage des oiseaux et des arbres et il a aussi appris à aimer et à  pardonner.

  

 L’écoute-aux-portes

Tout le monde sait bien qu’une histoire commencée doit toujours être racontée jusqu’au bout. Pourtant, un papa s’est encore endormi au milieu du récit provoquant d’énormes perturbations. Heureusement, l’Ecoute-aux-portes est là pour gérer ce type de catastrophes et rétablir la situation. Mais rien ne serait revenu dans l’ordre sans l’intervention de MINE.

 

 Le Doudou méchant

En l’espace d’une journée, le petit Oups s’est attiré la colère de tous les gens du village. En effet, influencé par son Doudou, Oups a commis une série de délits. Sa plus grosse bêtise est sans doute le vol de la « sussouillette » de Migou-Louyou qui a provoqué l’enlèvement de ce dernier par le monstre Pêcheur d’enfants, Grabador Crabamorr. S’en suivent une série d’aventures qui se terminent par l’anéantissement du monstre. La cause de tout ce désordre : une plume en fer dans le corps du Doudou ! Les fautes sont réparées et les deux amis sont réintégrés dans le village.

 

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